On trouve souvent des photographes très doués techniquement, mais qui sont incapables d’exprimer clairement leur vision, voir qui ne se sont jamais posé la question de ce qu’était leur vision.
Ces photographes ont beaucoup de mal à trouver leur public, car ce manque de clarté brouille leur message.Et leur cliché ce n’est que figé un instant T
On a du mal à comprendre pourquoi ils sont photographes. On a du mal à comprendre à quoi ils servent. On ne peut pas s’identifier à leur travail.
Parfois, au contraire, on trouve des personnes qui ont une vision, veulent utiliser la photographie comme moyen de communication, mais n’osent pas se lancer, ou hésitent.
Moi j’ai foncé dans les quartiers les plus pauvres de Tunis, les plus dangereuses pour certain et les plus abandonnés,
Labas , je m’inspire par leur sourire , par leur douleur, par leur regards , j’essaye tout au début , trouver la raison pourquoi je suis venu chez eux ,pourquoi je vais les prendre en photo , pourquoi je me considère comme photographe plasticien.
Dans un élan de vouloir changer le regard des gens sur la photographie contemporaine, le projet regards du Montagne rouge se déroulera au cœur du quartier populaire afin de Rendre la ville accessible à tous.
L’objectif est de sortir du moule habituel des expositions dans les galeries d’arts, les surfaces pures, et ça vient d’un désir de vouloir partager l’expérience de l’exposition avec les modèles présents dans les clichés. Cette expérience multidimensionnelle est une occasion à tous d’être surpris, d’interagir et d’apprendre quelque chose sur le contexte de la photo, du photographe, du modèle et de l’atmosphère inspirée.
Pour partir à la rencontre de jeunes de quartiers populaires à Tunis , j’ai choisi Jbel Ahmer ( connue comme le plus vieux quartier populaire à Tunis , existait depuis 1930 connu sous le vieux nom Les combattants) , en animant des ateliers photo et en réalisant des expositions sur le lieu et des reportages photo prise par des différents catégorie de photographe et faire participer les jeunes du quartier . La formation photographique et exposition sont alors utilisées comme prétexte à une sensibilisation et à une rencontre interculturelle.
Les participants
Amine Boussoffara chef du projet
Heithem Chebbi photographe et organisateur
Cheddly Ben Ibrahim photographe et organisateur
Kais ben Farhat photographe
Un gros merci à tous ceux qui sont venus nous aider tout au long de Evénement
منيش بش نحكي على السياسة ، أمّا نحب نعبّر على رأي الخاص بالشأن الوطني في بلادي : توٌا واحد إهز في الشباب للجهاد واحدآخر إحرّق فيهم للطليان ، واحد عامل حزب لتبيظ الأموال ، و الآخر همّو فيتعدّد الزواج بالنسواس، و واحد إشكّك في القرآن، جماع تحب ترجّعنا لعهد شيخ كهفان
في بلادي طلعولنا ناس مهبلا قالولنا كونّا في الثورة مجنّدة
في بلادي الناس كلها ولات مناظلة من عهد بورڤيبة و هي مجاهدة
في تونس نحكيو كان على الكراسي والمواطن نحبوه يقعد إساسي
عملنا مجلس تأسيسي تلمت فيه طرحة تمليسي
هذا إصيح على فطورو ، واحد إشاطي على بروفيلو ، وحدة حنّات، وحدة عرست ، و الشعب قريب إعنّس
في بلادي عنّا معارضة سطل ، وقتها نسمعهم إنقول هذا زطل
في تونس كل مرّة إحطو وزير نعملولو شهريّة و نعطيوه بزايد سرير، خير ملي يكري بيت في وتيل
في تونس عنا رئيس قلنا متعلّم وراجل كبير و يكتب كيما سكسبير ، يتلهالنا بحال البلاد بعد التغيير
هو طلع متلهي بكورية و سورية ويكتب في رواية الزوالي معندوش فيها حكاية
في تونس فمّا ناس قلبت الفيستة ، وقالت قبل كنّا معاهم آمّا في الحقيقة كنا مش معاهم
هذي بلاد يعفس فيها كان الباربو و المركنتي و السّارق و الّي عامل فيها خليڨة و صاحب سوابق
طلعت كلمة من الزوالي حركت المقهور فالعالم البرّاني ، في الآخر شدها العلماني و الإسلامي و جابولنا كلام فالتلافز و حكايات ما دجد كان عل البوهالي
برربي ياناس كفاش تحبو نتقدمو و نبيو إقتصاد و نحسنو مجتمعنا و نخدمو حالنة في ظل هل الحتالة
زعام كان في الصياح و النّباح و شد علم وغنٌي يا وطن و زيد صيح فالبوق ولّي كلمك زيد أعطيه بشلبوق
في ڨراف ولا إعتصام، ، في زيادة في الشهرية و لّا هدية من جمعية تلقا الناس ملومة حالة كشختها للحكومة
كلها تعارض كلها فاهمة الدنية و الديّن لاعبا فيهة بو عرّيف و هي تاريخ أصل جد بوه ما تدري عليه وين وجدوه
J’écris ce texte aux personnes qui m'ont donné cette passion et ce besoin de photographier. Je ne sais pas pourquoi mais ce soir j'ai envie de partager mon point de vue
Je me souviens, il y a 3 ans, vous avez essayé plusieurs fois de me faire comprendre à quel point la vie d'un artiste était rude, vague et incertaine. Je crois que je n'avais jamais compris la signification exacte de vos mots jusqu'à maintenant.
Je ne sais pas si je suis destiné à être un artiste, Je ne sais pas si je suis destiné à finir aux oubliettes.
Je me souviens aussi qu'avant je voulais être célèbre, mais maintenant je ne le souhaite plus. On dirait que plus on vieillit plus les souhaits se simplifies
Au début, tout semblait si simple et si réalisable. J’aurais pu rendre l'humanité infiniment belles, douce, gentille et généreuse.. Je me souviens aussi que vous parliez d'une certaine lutte à une époque. Aujourd'hui moi aussi j'y fais face à la réalité des choses. Cette chose méprisable lorsqu'on croyait appartenir à un univers meilleur, moins cruel, moins hypocrite. Aujourd'hui j'y fais face. Ce peuple, Cette société qui stérilise la beauté pour faire place à un modèle humain biaisé infiniment laid dans ça perfection.
Je parle bien sûr de l'art et de ces communautés. Je croyais qu'elles pouvaient m'apportés quelque chose mais ces communautés reflète l'hypocrisie. Chaque personne répète là même chose. Ils ont oubliés le sens mêmes des paroles. Ils préfèrent tous des phrases déjà formuler et fabriqué.
Les médias ont gagné on dirait. Ils ont réussit à laver les cerveaux du monde et le gaver de conneries et de foutaises. Nous sommes à l'aube d'une époque ou tout est possible et pourtant encore j'y vois des tabous, j'y vois de la censure. Tout est banalisé, révolution, art, croyance et amour Plus rien n'a d’importance, l’amour comme la pauvreté. Je comprends maintenant le désespoir qui vous habitait parfois. Je comprends maintenant toute l'énergie que vous avez misés sur l'espoir, le travail et l'acharnement.
Maintenant j'ai compris que Parfois faire abstraction de l'esthétisme dans mes photos est nécessaire pour ce faire comprendre. Parfois il faut pousser à l'extrême ces émotions pour ce faire entendre. Car la beauté réside dans tout et dans rien. La vérité n'a pas de couleur, pas d'odeur, pas de forme. Elle existe, elle se vit et elle doit se transmettre.
Je ne souhaite plus devenir célèbre. Je souhaite d'avoir votre courage, votre force, votre volonté. Et pouvoir à mon tour aussi vous rendre l'espoir que vous avez fait naitre en moi.
Je ne suis pas politicien, ni même parti d’aucun groupe politique, mais je suis un artiste patriote et J'aime mon pays, mon pays la Tunisie. J'aime ses villes, tout comme ses campagnes. J'adore son histoire, tout comme sa géographie. J'admire ses habitants, tout comme ses personnages
Dans mon pays, j'ai des frères et des sœurs. Des pères et des mères. Des cousins et des cousines. Tous me sont proches. Les uns des autres,les unes des autres. Nous sommes tous unis, par le sang, par la langue, par la religion
Dans mon pays, il y a beaucoup de villeset beaucoup de campagnes
sfax et Mahdia…Bizerte et Jendouba…Gabes et Siliana…Kairouan et Médenine…Gafsa et Nabeul. Je les ai toutes visitéeset je les visiterai toujours …toujours
Mon cher peuple Ne sois pas pessimiste Ne te décourage pas Suis tes pas Je me rends compte que c'est difficile Que rien n'est jamais facile Comme rien n’est impossible
Tu donne l'impression d'être si petite C'est à toi d'y montrer ta grandeur Et de prouver que tu n'es pas petite
Je vois tes vraies couleurs Et c'est pour ça que je t'aime Et c'est aussi pour sa que je te fait des photos Pendant toutes ces heurs et ces jours
Alors n'aie pas peur N'aie pas peur de te démontrer Les vraies couleurs sont belles Comme un arc-en-ciel Montre-moi un sourire Ne cesse jamais de rire Ne sois pas malheureuse, je ne me souviens pas Suis toujours tes pas Tu as encaissé tout ce que tu pouvais supporter Tu peux m'appeler, me parler Toi ma patrie… ma terre Ne sois pas pessimiste Et que tu as encaissé tout ce que tu pouvais supporter Tu peux m'appeler, me parler
Je vois tes vraies couleurs Et c'est pour ça que je t'aime Je t’aime ma Tunisie
La révolution en Tunisie nous enseigne, une fois de plus, qu'un pouvoir qui dure n'est pas un pouvoir au service du peuple, arrive un 14 janvier 2011 des mains NUES du peuple face au ministère de l'interieur et réclamait ... Dégage .
Je dormais tranquillement, pendant des années et des années quand un air froid de décembre m'a rendu compte que j'étais déjà éveillé. J'étais encore à moitié engourdi par le rêve, mais peu à peu le brouillard s'est dissipé, pour laisser émerger la conscience. C'est alors que le vertige me saisit. Je réalisai que j'étais seul au monde entouré par la mer que mon univers venait de s'écrouler. Ce qu'il y avait dans mon rêve de si réconfortant n'avait en fait aucune réalité, ou du moins, avait une réalité tout à fait différente de celle que je m'étais d'abord imaginée.
Le vide immense qui m'habite depuis ce temps me fait souffrir en même temps qu'il me pousse à survivre. Peut-être est-ce cette même conscience qui m'a poussée, sur un coup de tête, à s’exprimer, à crier, à hurler se sentir vivant et avoir l'espoir de ne pas être totalement seul au monde dans ma Tunisie
Je rêve du jour où les canons Seront rangés dans les musées, Du jour où tous les bataillons N'auront plus raison d'exister. Et dans le ciel l’oiseau de fer De la colombe accompagné Laissera tomber sur la terre De l'or, du pain à partager.
Et tous les ponts seront reconstruits, Unissant toutes les nations, On enterrera les fusils Et les rosiers refleuriront. On entendra chanter le vent Dans la forêt comme dans le désert. Le coeur en paix, en oubliant Le bruit des missiles d'hier.
Les enfants formeront une ronde Autour du monde ils vont danser, En sachant bien qu'aucune bombe Ne viendra pour les mutiler. Ils chanteront l'hymne à la joie, L'hymne au printemps, l 'hymne à l 'Amour. Le seul drapeau qui flottera Sera l 'emblème d'un nouveau jour.......